« Ah, foutue lapin ! » grommelai-je tout en recrachant les morceaux de viande chaude, « J'aurais préféré manger du cerf... » Je lançai au loin les restes de mon repas, me levai et resserrai étroitement ma belle et lourde fourrure autour de mes épaules. Je grimaçai et regardai ma jument qui farfouillait entre les feuilles mortes et les plaques de givre, sans se soucier de sa maîtresse. L'automne était bien avancé à présent, un froid mordant était arrivé du nord, les animaux commençaient à se faire rares dans la forêt de Cérez. Il m'était de plus en plus difficile de trouver du bon gibier. D'ici quelques jours la neige viendrait s'installer.
« Nous devons partir Solena ! » La jument m'envoya un regard des plus explicites, souffla bruyamment sur les feuilles et arracha violemment une touffe d'herbe ! « Je sais que tu n'a pas terminé ton repas, mais moi non plus... et il faut s'en aller d'ici avant de prendre racine, ma belle ! » Soufflai-je au creux de son oreille, tout en lui flattant l'encolure.
J'avais hâte de retrouver mon chez-moi, je devais prendre une rapide décision, trouver un plan sérieux pour mener à bien le projet fou qui était né dans mon esprit après le départ de Breval, le chevalier venu d'un monde parallèle.
Au détour d'un tronc immense, un sourire naquit sur mes lèvres. Une petite cabane nichée entre deux grands arbres, protégée par leur branches, avec un petit toit de chaume était apparue. Dans l'intimité de la forêt, elle était là, solide et accueillante. Je l'avais construite comme un refuge, jouant le rôle de havre de paix qui me manquait à l'époque. Solena avait elle aussi un cabanon chaleureux pour la nuit, afin de la protéger des attaques de prédateurs nocturnes.
Je mis pied-à-terre, la dessellai et entrai chez moi. Je laissai planer mon regard sur mon intérieur très rudimentaire : je ne possédais qu'une minuscule table, une chaise, une étagère avec des armes, une seconde avec des plantes et des fioles, une grande marmite posée sur la cheminée au centre ainsi qu'une paillasse avec une peau de mouton. Ma priorité était d'allumer la cheminée. Quand ce fut fait je mis a bouillir de l'eau.
« Nous devons partir Solena ! » La jument m'envoya un regard des plus explicites, souffla bruyamment sur les feuilles et arracha violemment une touffe d'herbe ! « Je sais que tu n'a pas terminé ton repas, mais moi non plus... et il faut s'en aller d'ici avant de prendre racine, ma belle ! » Soufflai-je au creux de son oreille, tout en lui flattant l'encolure.
J'avais hâte de retrouver mon chez-moi, je devais prendre une rapide décision, trouver un plan sérieux pour mener à bien le projet fou qui était né dans mon esprit après le départ de Breval, le chevalier venu d'un monde parallèle.Au détour d'un tronc immense, un sourire naquit sur mes lèvres. Une petite cabane nichée entre deux grands arbres, protégée par leur branches, avec un petit toit de chaume était apparue. Dans l'intimité de la forêt, elle était là, solide et accueillante. Je l'avais construite comme un refuge, jouant le rôle de havre de paix qui me manquait à l'époque. Solena avait elle aussi un cabanon chaleureux pour la nuit, afin de la protéger des attaques de prédateurs nocturnes.
Je mis pied-à-terre, la dessellai et entrai chez moi. Je laissai planer mon regard sur mon intérieur très rudimentaire : je ne possédais qu'une minuscule table, une chaise, une étagère avec des armes, une seconde avec des plantes et des fioles, une grande marmite posée sur la cheminée au centre ainsi qu'une paillasse avec une peau de mouton. Ma priorité était d'allumer la cheminée. Quand ce fut fait je mis a bouillir de l'eau.
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"Pour tout ceux qui auront su apprécier ma petite nouvelle fantasy nommée La Solitaire, j'ai voulu m'atteler a une suite, dans le même esprit, mais en approfondissant l'histoire, le passé, et la vie de notre anti-héroïne Ara, qui mérite bien qu'on la connaisse un peu. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant de tout coeur que celle-ci vous plaira !
Liz"
Liz"
