Robert Margerit eut son heure de gloire après la dernière guerre avec toute une série de romans (la plupart d’entre eux publiés par Gallimard) sur lesquels Julien Gracq attira l’attention des lecteurs dès le début des années 50 en le désignant comme le seul auteur de fiction digne de survivre à son époque. La dite époque devait avoir l’oreille un peu distraite, car après avoir fait fête à Margerit pendant une quinzaine d’années (Le Dieu nu, prix Renaudot 1951 ; La Terre aux Loups, 1958 ; La Révolution, 4 vol., 1963-1968 – Grand Prix du Roman de l’Académie Française), elle se hâta de l’oublier ; jusqu’à l’heure de sa redécouverte au début des années 80, où la remise au jour de ses principaux ouvrages par les Éditions Phébus (L'8217 ; Ile des Perroquets, La Terre aux Loups, Le Dieu nu, Le Château des Bois-Noirs, Les Amants, La Révolution) remit son nom à une place qu’il n’aurait jamais dû quitter : l’une des toutes premières parmi les romanciers français du demi-siècle.

Bref, une sorte de roman de piraterie idéal (dans la Caraïbe, au XVIIe siècle…), par quoi un maître du récit nous entraîne bien au-delà de ce que promet d’ordinaire l’aventure. Passage en collection « Libretto » de L’Ile des Perroquets de Robert Margerit, salué naguère par le grand critique Hubert Juin comme le plus beau roman d’aventures maritimes de notre littérature.
Mon avis :
C'est vrai ce livre est un véritabe remède contre l'ennui... plein de passion, d'aventures, de rebondissements où l'on s'attache aux personnages... il est génial ! Malgré une fin triste qu'on a du mal à croire on en garde un excellent souvenir... C'est un très bon roman !
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