samedi 14 avril 2007

Les Trois Lunes de Tanjor de Ange

Ayesha la Légende du Peuple Turquoise ou Les Trois Lunes de Tanjor, titre d'une trilogie écrite par Ange...
Ange est l'un des pseudonymes de deux auteurs prolixes et multiformes : Anne et Gérard. Sous ce nom, ils ont signé le scénario de nombreuses BD depuis 1990 (dont La Geste des Chevaliers-Dragons et Bloodline avec Varanda, Némésis avec Janolle, Tower avec Goethals), des romans de SF adulte et jeunesse (L'oeil des Dieux), et de très nombreuses traductions. Bref, Ange est un auteur complet. On le serait à moins, surtout quand comme lui, on a quatre bras, deux coeurs, quatre yeux et pour l'instant une seule paire de lunettes.
Leur cycle des Trois Lunes de Tanjor marque un tournant de la Fantasy française. Dans une ambiance orientale, cette trilogie bouleversante évoque la fin d’une civilisation et les sujets forts que sont le génocide et le pouvoir religieux, comme jamais depuis Dune.
***
***
Tome 1 : Le Peuple turquoise
Quel est le prix d'une vie ? Dans un monde où depuis des millénaires la guerre fait rage, où les dieux règnent sur un système de castes complexe et cruel, où un esclave vaut moins qu'un cheval… que vaut la vie d'un galérien qui se noie ? Rien, bien sûr. Aussi quand Arekh, homme au passé mystérieux et troublé, est sauvé d'une mort certaine par une belle inconnue, tout son cynisme, tout son système de valeurs est remis en question. Or, la femme qui l'a secouru se nomme Marikani : elle est la dernière descendante de la lignée des rois-sorciers d'Arrethas. L'aider à retrouver son trône sera le premier acte non égoïste de la vie d'Arekh. Mais aucun acte n'est gratuit. Le prix à payer est peut-être celui de ses certitudes…
***
***
Tome 2 : La Flamme d'Harabec
Que faut-il pour nourrir une flamme ? Dans les Royaumes, l'esclavage est enraciné depuis toujours. Les dieux ont condamné le peuple turquoise, et celui-ci, génération après génération, a toujours servi ses maîtres. Ainsi l'ont voulu les dieux. Ainsi le veulent les hommes.Les hommes... Tous les hommes, ou presque. Car des rumeurs courent. On chuchote que la reine d'Harabec n'a pas le sang pur. On chuchote qu'elle s'intéresse aux esclaves, qu'elle veut les aider. Les rumeurs courent. La révolte gronde. Les dieux se réveillent. Déchiré entre deux morales, entre deux passés, entre deux loyautés, Arekh est un homme seul. Pourtant son choix peut déterminer le destin de beaucoup.Que faut-il pour nourrir une révolution ?
***
***
Tome 3 : La Mort d'Ayesha
Que faut-il pour faire renaître l’espoir ? Lorsque la Rune de la captivité s’est effacée dans le ciel, les esclaves se sont révoltés. A cet instant, Marikani, la reine déchue et pourchassée, est devenue le guide suprême de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, jetés sur les routes en quête d’un refuge impossible. Pour eux, elle est la déesse Ayesha, celle qui commande aux étoiles et apporte la liberté. Or Marikani ne croit plus aux dieux depuis longtemps… Elle sait juste qu’il faut fuir, mais où et comment ? Déchiré par la révolte des esclaves, terrifié par l’invasion venue du nord, le monde sombre dans le chaos. Alors que les prophéties se réalisent dans la confusion et le sang, les Royaumes tentent sans succès de protéger les derniers lambeaux de civilisation. Et bientôt Reynes, la plus grande et plus ancienne cité du continent, est elle-même en danger. Il n’y a plus d’espoir pour Arekh, Liénor et son bébé, qui attendent la mort sous la torture ; ni pour Non’iama, la petite orpheline perdue dans le génocide de son peuple. Ils n’ont plus rien ni personne en qui croire. A part Ayesha.
***
***
Mon avis :
C'est très bien écrit, on est envouté dès le début de l'histoire par des évenements précipités... on ne s'ennuie pas un seul instant. Avec une fin... comment... surprenante on ne s'y attend pas du tout et on referme le livre bouche bée ! Ce premier volume est époustouflant par ses thèmes forts : esclavagisme, guerres, religions, ainsi que tout ce qui fait de la bonne Fantasy car cette trilogie mérite une place de choix dans le vaste monde de la Fantasy... française en plus de ça !

2 commentaires:

  1. j'ai bien aimé ce cycle de Dark fantasy. Il y a de forts messages derrière les muscles d'Arekh : l'esclavage, la liberté, l'obscurantisme...

    RépondreSupprimer
  2. Tout à fait d'accord, la fin est surprenante mais j'en aurai aimé une autre... on s'attache vraiment aux héros...

    RépondreSupprimer